Ayant oublié mon DVD avec les photos de la Réunion, je ne pourrais oas au cours des prochaines semaines vous dégouter encore un peu d'avantage (si c'est encore faisable) avec mes photos... Trou Blanc, Takamaka, la forêt de Bélouve, Bras Sec, et bien d'auter choses encore... et bien ça sera pour plus tard!

ça tombe bien car je suis maintenant à MADAGASCAR (yes!) donc j'ai sans doute milles autres choses à faire qu'écumer les cuber cafés

mais je ne résiste pas au plaisir de vous montrer des photos du Trou de Fer!

on y avait été auparavant voir depuis le belvédère à quel point c'est beau, donc on était un peu prévenus, c'est beau... mais à ce point, c'est limite de l'abus!!!!

m'enfin bon, la plupart des photos sont au loin, donc là, ce n'est que l'apéro!

le Trou de Fer est sans doute la plus belle descente de l'Union Européenne.

Deux jours un peu épiques, avec
- bidon de bivouac qui prend l'eau (toutes mes affaires et le portable de Pierre)
- emmèlage de cordes dans le grand cassé, on a poireauté des plombes pendus comme des chouchous (un légume local qui ressemble aux couilles de Shrek au bout d'une liane) à attendre que Pierre, le premier, s'en sorte (il a grillé deux ou trois cartouches sur ce coup)

- pendant ce temps là, Charles, au meilleur de sa forme, prenait des photos au lieu de gérer le monstrueux frottement sous ses pieds.... Heureusement, connaissant la bête, Pierre ne lui a pas fait confiance et l'a rappelé à son devoir avant de partir s'escrimer avec ses cordes. Une corde bien tonchée, qui aurait largement pu se sectionner....
- coincement de corde, on l'a sortie avec un mouflage de malade
- intervention des rats au bivouac qui nous ont piqué du pain
- on est sortis en sentant le sushi avarié car des braconniers (y'en a partout ici) avaient laissé des poissons pourrir dans l'eau
- 2h30 de marche retour à transpirer comme des obèses dans un sauna avec des sacs de malades, sans boire car Pierre a une super théorie comme quoi le micropur c'est pas sain, donc pas moyen de traiter l'eau. Entre les poissons pourris et les rats qu'il y a aux campements, on est donc restés à sec
- pour arriver au parking sans les clés de voiture, que Charles avait perdues... 3h à attendre qu'une copine vienne avec les doubles (le tout en sentant le sushi!)

mais ça en valait très très largement le coup! quelques passage absolument incroyables, et que du beau, du début à la fin, et ce pendant 2 jours!!!!

Pas non plus monstrueux techniquement, mais à la fois, je dis ça, ce n'était pas moi qui était en tête dans le grand cassé (mon seul tout petit regret d'ailleurs!)