une descente mythique...en tous cas pour nous deux. Non pas à cause du caractère spectaculaire du canyon, ni de son engagement, ni de son caractère aquatique, mais parce que mon inséparable Cathy, dite Mamour, a passé son enfance dans le village au dessus. passer son enfance à 200 mètres d'un canyon et penser jusqu'à 30 ans que c'est une variante du raft, ou que sais-je encore, ça mérite d'être noté. et ça explique une telle extase!
sincèrement, on s'attendait à la bouse du siècle. En fait on pensait pas trouver un canyon à cet endroit-là. Jusqu'à la parution du nouveau topo de canyon du coin (cascades, gores et canyons, pré-Alpes d'Isère et de Savoie _ ceci était la minute de pub!!!). Donc nous savions que c'était bel et bien un canyon, et qu'il y avait, ô divine surprise, une verticale de 60m.
En ce mois de Mai fort humide ma foi, nous avions prévu toute la sécurité nécessaire pour envisager une telle descente (d'autant que l'orage grondait un peu, au loin, certes...)
faut pas rigoler avec la sécurité, c'est vrai, quoi!
cette intéressante photo vous permet, elle, de:
- constater une nouvelle fois combien nous étions bien équipées
- et pas du tout ridicules
- apprendre comment oublier un appareil photo sur le toit d'une voiture
- savoir, si vous êtes intéressés (auquel cas il est fort inquiêtant que vous n'ayiez rien de mieux à faire!) que j'ai une voiture rouge
- comprendre, pour les habitants de Mont Saint Martin qui liraient cette page (les parents de Cathy,donc!) quelle était cette voiture stationnée sous le village qui a tant soulevé de questions !
ah sinon, on l'a quand même descendu, ce canyon! le débit, colossal (20l/S ???) permettait les toboggans les plus audacieux!
nous avons pu profiter des joies du découpage tricotage et rafistolage de corde (à tous les relais, en l'occurence)
en fait c'est une descente ... verdoyante, et pas désagréable. Mais verdoyante. En fait à part de nos idioties, j'ai peu de photos pour la bonne et simple raison que mon appareil était déchargé et celui de Cathy oublié (pas sur le toit de la voiture, ça, c'était le mien. Oublié chez elle). Pi il faisait sombre, faut dire qu'en plus des nuages, c'était le soir!
et donc nous voilà aux dernières photos (et presque la fin de la descente, en fait), la fameuse 60mètres, en fait 40 mètres de rappel et une désescalade foireuse de 20 mètres accrochées au ronces